Les producteurs laitiers de Charente proposent un
APERO’LAIT
au Festival de l’Imprévu à Montembœuf
Dimanche 12 septembre de 10 h à 14 h.
« Il n'y a pas de meilleur placement pour un pays que de mettre du lait dans ses enfants »
Winston Churchill
Lulubelle III, est devenue mondialement célèbre grâce à la pochette conçue par Storm Thogerson (Hipgnosis) illustrant l’album cultissime de Pink Floyd « Atom Heart Mother ».
L’Imprévu Festival de Montembœuf est depuis 10 ans, un lieu d’expression, de créations, d’échanges, de rencontres et surtout peut-être… de réflexion.
Notre Festival taquine l’indifférence et fait régner la différence. Il offre une scène de qualité où se produisent pêle-mêle des artistes « déficients mentaux » et « non déficients » face à un public aux multiples visages, lui aussi.
Cette année encore, et pour le temps du festival, l’Imprévu ouvrira les portes d’un Bar à lait temporaire. Pas de licence, pas de profit, juste des rencontres entre producteurs de lait et consomm’acteurs pour expliquer les enjeux mais surtout les conséquences de ce que l’on appelle désormais « la crise de la filière laitière ».
Mais derrière les mots, il n’y a ni plus, ni moins que l’enjeu de la survie des éleveurs : L’Association des Producteurs de Lait Indépendants (APLI) est « Soucieuse de défendre en priorité l’éleveur en tant que personne ayant une vie professionnelle, sociale et familiale. Elle est soucieuse de protéger, d’occuper et de valoriser des territoires ; soucieuse de rémunérer à leur juste valeur les investissements nécessaires à cette production, la masse de travail, les contraintes environnementales, de qualité et de traçabilité, administratives. L’APLI est enfin soucieuse de continuer à répondre aux exigences des consommateurs ».
Extrait du manifeste de l’APLI (www.apli-nationale.org)
Philippe Varacher est éleveur à Verneuil (16). Il est également un des responsables de l’APLI de la Charente. Il sera présent avec les autres producteurs laitiers pour la dégustation proposée à l’Imprévu Festival.
Lorsqu’on lui demande les raisons de sa présence et de sa démarche, il répond sans ambages qu’il faut expliquer, informer les consommateurs.
" En 2009, le coût de production d’une tonne de lait nous revenait à 350 € et les coopératives nous achetait la tonne à 300 €. Nous étions, alors, face à un muret ! Aujourd’hui, avec la montée du prix des céréales qui alimentent nos vaches, le cout de production est encore plus important et les coopératives nous achètent, en moyenne, la tonne à 270 €. Nous sommes désormais face à un mur ! Cela représente à peine un SMIG..."
Alors il pose la question : « Pourquoi un litre de lait est acheté 0,27 € aux éleveurs alors qu’il est revendu à la grande distribution 1,39€ ? »
Avant de conclure :« Oui, décidemment, la misère est dans le pré ! »
Il soutiendrait vraisemblablement les producteurs de lait qui traversent une crise sans précédent !
Contacts :
APLI – Philippe Varacher : 06 29 05 65 76
Imprévu festival :06 88 31 14 37 ou 05 45 65 06 72
Attachée de presse : Laetitia Sardet-Gibert : 06 77 03 87 27